Pour passer de la Hollande à la Pologne, il y a un lourd pavé de l’histoire à traverser. Il s’agit d’un pays dont le nom en langue étrangère varie en fonction de la région de l’ex Saint Empire Germanique la plus frontalière à chacun. C’est ainsi que me vlà à quitter mon bateau aux cent périples pour une grande envolée à travers toute, ce qui en français se dit, l’Allemagne.
Triple court, j’accours depuis Wageningen à la recherche d’autos qui auraient la bonté de m’avancer dans mon périple, mais frontière passée, je me retrouve rond de flan sans sa paire dans la vieille ville aigrie de Dusseldorf. Je viderai ma bourse au plus offrant, mais finis tout de même les quatre membres dans un train hors de prix pour traverser le pays en 4h30, 3 contrôleurs et un voisin sympathique qui m’offre un citron marocain cueillit la veille au bled.
Autant dire qu’avec le voisin germain, c’était mal partit. J’arrive donc à me retrouver dans Berlin, où j’abandonne tout espoir de retrouver soleil, canaux, tranquillité et volupté. Je fais rapidement le tour de la touriste pour donner mes quelques impressions, mais il reste difficile d’aborder la ville aux mille centres.
Je ferai toutefois mon yoga, un peu de théâtre avec un atelier sympathique de samedi après-midi, retrouverai un vieil ami, inaugurerai un bar gay, prendrai un brunch berlinois typique et rencontrerai mon premier serbe, bien avant d’arriver enfin dans les Balkans !